vendredi 6 mars 2015

Dense et culturel, le "Last day" in Bangkok sera le Buddha Day

Un tuk tuk nous ramène à l'hôtel, système de phares à l'intérieur de l'habitacle

Repas du soir dans la rue, les gargotes fourmillent d'activité.
Tu peux t'asseoir à l'une des petites tables installées pour le soir et te servir dans toutes les cantines autour. 
La soupe chez l'une, le calamar grillé chez l'autre, et chang bière de 63 ml par ici et un shake à la pastèque par là … bonheur des papilles.
Les cuistos sont tous excellents, l'ambiance est au sourire, toujours, et le temps glisse doucement malgré  l'effervescence.


Au petit matin, un dernier regard sur Bangkok, vue du haut de l'hôtel


Et direction le métro aérien, le "BTS" station Thong Lo


 Un ticket s'il vous plait 


Et sur les murs des graffs inconnus et d'autres qui rappellent le périph de Lyon 


Le perroquet de K'nar à Bangkok !!


Un train arrive, c'est parti …


 Débarqués dans le quartier chinois, les pas croisent un premier temple.
Aujourd'hui, il y a un monde fou, ça sent l'encens et les fleurs qui débordent des bouquets, c'est le Buddha Day !
Journée fériée pour les Thaïlandais, plus de 1200 moines viennent transmettre leur prière aux fidèles.
Moment intense, rencontre avec une ferveur digne et calme.





 Quartier chinois, coin des mécanos, empilement de roues, d'écrous, de tout !
Genre de paradis pour les sculpteurs de métal ...




Au coin d'une rue, un autre temple ouvre ses portes pour se reposer.
Quand tu rentres dans ces jardins, le calme prend le pas sur l'effervescence de la ville et la fraicheur des arbres, des grandes salles de prières permettent de sécher les litres d'eau qui coulent dans le dos.
Toujours très propres, une exposition balais donne le ton !


À côté des temples, les baraques qui tiennent debout par magie … la pauvreté saute aux yeux.


Le Wat Pho, temple du buddha couché, oeuvre d'art grandiose.
De la tête aux pieds, 46 mètres sur 15 mètres de haut.
Sérénité de la pose, légèreté des courbes, intérieur de bronze et peau d'or.



Pour porter chance, une petite coupelle remplie de 20 bath de monnaie Thaïalandaise et 108 urnes dans lesquelles déposer les petites pièces.
Ça résonne dans la salle, cling, cling, son du métal qui s'empile, ça piétine les uns derrière les autres.


Le Wat Pho est aussi "The" école de massage et de la médecine traditionnelle.
Dans les jardins, les plantes médicinales sont toutes présentées et notées, des sculptures expliquent le yoga, seul ou à deux.


Sur les murs des pavillons qui entourent le buddha couché, les plans du corps humain dessinés et destinés aux illettrés.


Des petits tableaux contiennent les formules pour les soins.


Les quatre chedis du temple où sont enterrés les 4 rois RAMA.
Recouverts de porcelaines de chine, de dorure, les pointes brillent dans le soleil et découpent le bleu du ciel, juste magnifique.


Petite histoire des personnages qui entourent le temple.
Le roi RAMA III commerçait avec la Chine et des bateaux partaient de Thaïlande chargés de riz, pour revenir, les embarcations avaient besoin d'être lestées pour éviter de chavirer (barques à fond plat).
La chine a eu l'idée de charger des centaines de sculptures de pierre grise pour faire office de poids.
Du coup, des créatures de la tradition chinoise peuplent les jardins des temples ...


Retour au quartier chinois pour finir entre les strass et les perles …



Histoire de Bon Thé 


Tu veux une chips ?!!!


Superlevure Cie … De retour à Bangkok, ça joue pour la St Andrews International School !

La St Andrews International School, école privée anglaise de la maternelle au lycée.
"En avant les Poulets !" version Unplugged pour 18 élèves francophones de 5 à 9 ans.
Super moment d'improvisation musicale pour Pat et contée pour Jo, avec les instruments d'une des classes de musique.


Juste un sourire du trio parce cette intervention finit vraiment nickel la mini tournée Superlevure en Asie.

Nous avions rencontré Sophie Marteil, professeur de français à St Andrews, lors de notre arrivée à la Médiathèque de l'Alliance Française.
Sophie nous a invité à venir jouer avec enthousiasme, un énorme merci à elle car 2016 se profile déjà avec cette même école.


Sophie, ses filles et Lou 

St Andrews, une école qui laisse la place à l'art.
Dans les couloirs, les oeuvres collectives accrochées avec soin.
Qualité des réalisations, diversité des sources d'inspiration …


à la manière de Bansky ...


La classe de maternelle se fait dehors, grands espaces pour se sentir bien.
Ça fait rêver pour nos petits écoliers français !


L'atelier art plastique du Lycée, en plein air aussi, en cours de préparation maquettes, oeuvres de recyclages, crayonnage, sculpture de métal ...



Le "Drama Studio", petit théâtre très équipé, scène modulable, rampe de projo …
Euh …. on veut le même à St Barth !!







mercredi 4 mars 2015

Koh Phi Phi, un petit tour et puis s'en vont ...

Après Koh Lanta, en route pour Koh Phi Phi Don et Phi Phi Ley.
Paysage de grandes falaises calcaires trouées de grottes plongeant dans les eaux marine à turquoise

Nous cherchons toujours nos tongs ...


L'île de koh Phi Phi est aussi appelée l'île aux esprits car autrefois elle servait de refuge aux pirates, inventeurs de légendes pour garder les butins au chaud.


Faune et flore ...


On l'appelle l'idole des jeunes ...


Hibiscus et flamboyant



Petit perroquet et éléphant sculpté, z'ont vraiment la banane !




Fleur de poudre jaune et bougainvilliers explosifs



Une idée de la taille des plantes … gigantesque !


En plein centre de l'île, c'est la jungle TOTALE.
Serpent, lianes, pente à 1500 mètres de dénivelé. Dans ce périple, si tu n'as pas ta bombe de OFF, les moustiques attaquent par nuages entiers, un peu comme les gegens en République Dominicaine, genre de petites puces des sables, qui se jettent sur toi quand ton bateau est tombé en rade sur une plage très isolée … 
" Un vol de gegens qui volait si bien, là-bas sur la mangrove, o oveeeee " (private joke !)

 Mais après l'ascension de 2h, les 40 piqures et les 12 litres de sueur, un parfum de beauté envahit le coeur.



Au centre de Phi Phi Don, le tombolo de Tonsaï, détruit entièrement par le Tsunami de 2004, avec une vague de plus de 6 mètres de haut, conséquence d'un séisme au large de Sumatra.


Parlons 2 secondes des trucs qui fâchent. 
Suite au tsunami tout a été reconstruit à Tonsaï Baie, sur le tombolo, une concentration de boutiques à touristes, de resorts, de restos pas vraiment typiques.
Aujourd'hui, Tonsaï est devenu le paradis des fêtards abusifs, alcool, drogue, sexe … 
À 21h, les jeunes commencent à tituber dans la rue, torse nu et short plus court tu meures, loin du respect de la culture thaïlandaise …
Du coup, des panneaux fleurissent le long des cafés.


Retour au calme dans la jungle, là d'accord !


Petit break dans une gargote en plein milieu de la nature, spécialité locale, le jus de noix de coco à même le fruit … une tuerie !

L'animal de compagnie des propriétaires, un singe qui grimpe aux cocotiers pour leur décrocher les noix. Il aime le lait chocolaté et le bracelet en caoutchouc de Lou, avalé d'un coup ...


Épouillage en règle des cheveux de "maman" à même le sol de l'habitation plus que rudimentaire.

 Deuxième jour, un bateau longue-queue nous embarque pour 6h de voyage.
Se profile Phi Phi Ley, île sauvage et inhabitée; aujourd'hui bouffée par les touristes qui viennent voir Maya Bay … dès fois qu'ils trouveraient le caleçon de Léonardo Di Caprio sur "La plage" 


En attendant, il est 7h du matin et la lumière magnifie les reliefs.


Une grotte à nids d'hirondelles, on aperçoit les échafaudages qui permettent aux équilibristes de récolter les nids pour la tonne de chinois qui ensuite viennent pédaler dans la mer en jetant du pain par paquet entier aux poissons et en poussant des cris à réveiller les poulpes ! 


Allez, juste WAOUUUU !

La proue du long tail et à gauche l'île du moustique 


Troisième jour, sourire d'une noix de coco sculptée ...


Tas de noix et tas de bois … le verni sourit !



Nous traversons l'atelier des menuisiers, les fabriquants du mobilier de l'île, instantané cannelé …


Clin d'oeil à l'histoire de l'art … M. Duchamp, ceci n'est pas un urinoir !


L'envers du décor, les locaux habitent au milieu des détritus. Sous le soleil, ça fait moins mal au yeux mais ça touche à l'intérieur et ça pose question. 


L'art de la débrouille, compteur électrique fait maison avec un bidon de lessive.